L'union fait la force, ou la fable des vautours !

Dans une société où tout va bien, où la concorde règne, le bonheur quotidien ne tient qu'à un fil...

Dans ce monde pas de problème de couleur de plume, de niveau social, d'espèce, tout le monde s'entend !

Le nouveau venu est accueilli avec bienveillance et courtoisie.

Mais peut-être à cause de sa plus petite taille, ou d'un ego sur dimensionné, voici le nouveau venu qui veut imposer sa loi. Et dans l'indifférence induite par la société contemporaine, le voici qui agresse un de ses congénères qui pourtant l'avait accueilli avec amabilité.

L'attaque est gratuite, violente et frontale, dans l'indifférence la plus totale. Mais puisque la réaction attendue par l'agresseur ne vient pas, le nouveau venu s'en prend à la différence la plus visible en espérant peut-être mobiliser ses semblables...

Le vautour moine est expulsé avec virulence, sans répliquer à cette attaque injustifiée, le moine prend l'air et quitte le territoire.

Mais nous sommes tous différents, et lorsque les différences visibles ne sont plus là, c'est sur de plus subtils détails que les susceptibilités infondées s'exaspèrent... Alors, les indifférents aux agressions d'autrui se retrouvent victimes à leur tour de l'injuste attaque, dans la même indifférence bien sûr !

Le nouvel individu conforté par l'absence de toute forme de résistance en veut toujours plus, il désire être le seul maintenant à occuper tout l'espace, son sentiment de supériorité semble exacerbé. C'est donc avec plus de violence encore que la dernière attaque a lieu pour occuper enfin seul l'espace.

La morale de l'histoire est simple, si l'union fait la force, l'indifférence et l'égoïsme sont notre faiblesse, et là où une simple réaction du groupe aurait pu mettre un terme aux velléités de cet individu agressif ou à sa simple éviction, l'absence de réaction a permis sa folle dictature et la fuite de tout le groupe...

Évidemment mon regard anthropomorphique de cette scène ne correspond pas à la réalité de ce qui s'est passé, mais je dois dire que c'est à cela que j'ai pensé en assistant à cette scène. Pour être plus juste avec nos amis vautours, en ce moment nous sommes en période de parades, d'amours et au début des accouplements, et cette agitation est plus certainement due à cela.