Difficile pour moi de ne pas vous faire un petit compte rendu de la réunion sur le "contournement de Privas" qui à eu lieu hier soir...
Enfin, je ne sais pas si je dois présenter la chose ainsi, puisque l'on nous a dit et répété qu'il n'existait aucun projet, à peine le début du commencement d'une étude.
Ah bon !?! Alors je ne sais pas ce que c'est que ce document disponible sur le site de la mairie de Privas ?
Voici donc le plan qui n'existe pas, et il n'est pas le seul puisque ceci n'est qu'une ébauche discrète, un plan beaucoup plus détaillé n'existe pas non plus !
La réunion était par certains points surréalistes, la bonne foi de nos hôtes n'était pas discutable... Tout au moins en début de réunion, ce sont des orateurs rodés à ce genre de rencontre, ce sont des politiques, et de toute évidence, ils espéraient être devant un auditoire de moutons...
Après une affligeante présentation "power-point" (c'est la mode), vide de toute forme d'information sur le projet qui n'existe pas (voir ci-dessus), une série d'échange se sont déroulés. Je ne vais pas vous les restituer dans leur ensemble, mais sachez que toutes les parties ont déclamé des erreurs notoires.
La municipalité et le conseil général nous ont asséné un discours préparé sur l'impérieuse nécessité pour la survie de Privas de réaliser ce contournement, tout en nous affirmant que rien n'était décidé, qu'il pouvait se faire ou pas, qu'aucune option n'était rejetée, mais que c'était maintenant ou jamais ! Nous avons eu droit à l'enclavement de Privas, à son isolement en cul de vallée, et autres explications plus douteuses les unes que les autres.
Très justement un intervenant a souligné que la voie naturelle d'accès à Privas était la vallée du Rhône, et que les vallées de la Payre par Le Pouzin et Chomérac et la vallée de L'Ouvèze n'étaient pas à priori encore fermées à la circulation, qu'il était donc un peu audacieux de parler d'isolement de Privas.
Le conseil général par l'entre mise de ses techniciens nous a expliqué, rappelant les conclusions de divers projets d'Etat sur une éventuelle déviation de Privas, que la géologie particulière ne permettait pas de réaliser un tel ouvrage. Il est impossible d'envisager "une déviation longue de Privas".
Rappelant également la problématique de la route du col de l'Escrinet qui ne tient pas, ne peut et ne pourra pas être stabilisé, car les contraintes géologiques l'interdisent.
Photo le dauphiné.com, je vous invite à lire cet article intéressant à ce sujet. “La route départementale 104 est un véritable gouffre, financier et géologique. « C’est un puits sans fond », confirme Robert Cotta, vice-président du conseil général de l’Ardèche chargé des routes.”
Une intervenante a souligné ce coût exorbitant qu'est la remise en état régulière de la route de l'Escrinet, et le risque de voir ce "contournement de Privas" se transformer de fait en un axe routier pour les poids lourds. Dans ce même ordre d'idée, les élus ont été interpellé sur le fait que les moyens de navigation GPS utilisés par les routiers de l'Europe entière, donnaient comme parcours le moins honnereux pour transiter de la vallée du Rhône et au delà du nord de la france et de l'Europe vers le sud Ardèche et Aubenas, était le transit par Privas et le col de l'Escrinet. Que le flux de ces poids lourds serait dès lors décuplé si un tel projet leur était offert.
Je rappelle ici le trajet de ce projet qui n'existe pas, passage du flux routier dans les quartiers de Paste, de l'hôpital général et dans le coeur nord de la ville !
Des idées ont été avancées par les opposants à ce projet :
- Mettre en place sur l'ancienne voie ferrée, une voie verte, comme il en avait été question un temps, la relier à celles en cours d'aménagement des communes voisines. Ainsi une circulation à bicyclette ou véhicule électrique de dimension modeste serait possible aux personnes désirant utiliser un moyen de transport propre en toute sécurité, une mise en oeuvre de parkings au Lac et la mise à disposition de vélo, électrique ou pas, pour se rendre en centre ville.
- Associer la ville de Privas et le conseil général au projet existant visant à faire revenir le chemin de fer à Privas, mettre en oeuvre un transport ferroviaire de passagers desservant Privas et les communes alentours et s'ouvrant au reste du réseau ferroviaire existant.
Avec courtoisie, mais de manière systématique les projets ont été, si non rejetés, tout au moins mis en doute par les élus.
Les propositions ont été rares au final, car la nécessité absolue de ce "contournement" nous a été asséné de nombreuses fois. Privas est isolé, sans ce contournement, la ville est condamné à périr économiquement.
Ah !? Mais les voies existantes aujourd'hui et qui nourrissent notre économie locale ? Elles ne seraient plus viable sans ce petit bout de route ? Elles vont être fermées ? Murées ? Effacées ?
Un sombre avenir nous à été raconté, malheureusement réaliste, avec la disparition d'un certain nombre d'employeurs historiques de Privas, mais quel rapport entre le départ planifié de l'hôpital Sainte Marie et le contournement ? N'y a t'il pas plutôt des choix économiques de la part des entreprises, des refus d'investissement ?
Et si le bassin d'emploi se réduit, le transit va se réduire, les élus l'affirment, cela semble inéluctable, alors pourquoi devant cette baisse prévue de trafic routier, endetter la commune pour un projet qui dès lors sera sur dimensionné et inutile ? Le contournement n'est plus nécessaire alors !
Le flux de transit à Privas ( les véhicules qui ne s'arrêtent pas) est estimé par le conseil général à 6 % des mouvements.
Monsieur le sénateur maire de Privas, Yves Chastan à lui-même à un moment déclaré que ce contournement ne servait à rien ! Si, si, je vous l'assure, le maire lui-même !
Alors la confusion est venue s'inviter lors de cette réunion, le transit des camions est venu s'inviter dans le débat, et la nécessité de les sortir de Privas, car pour le moment il n'y a pas eu d'accident, mais ça risque d'arriver. Ah ! Alors les quartiers du Lac, de Paste, de l'hôpital et les autres ne feraient pas partie de Privas ? Le passage dans ces quartiers résidentiels de camions ne serait pas dangereux, il n'y aurait là, pas de risque d'accident ?
Mais on nous dit que l'Escrinet est fermé aux camions, on nous dit que Privas voit son tissus industriel rétrécir comme peau de chagrin, alors où vont ces camions ?
Un intervenant rappelle alors l'ensemble des infrastructures qui ont été mise en place pour contourner le Teil et créer ainsi une voie sécurisée pour les poids lourds pour transiter vers le sud Ardèche et Aubenas.
Oui, mais non...
Ah !?! Alors c'est difficile à suivre, il faut ouvrir une voie de transit aux camions, mais les camions sont interdits de transiter au-delà de cette courte voie ? Il faut sortir les camions de Privas, mais il faut les injecter dans les quartiers résidentiels !
Un technicien du conseil général nous a même expliqué par A plus B qu'au regard des investissements qui avaient été réalisés au niveau du Teil, et vu les sommes qui étaient engagées, il n'était pas question d'ouvrir un autre axe routier vers le sud du département.
Pfff... Ils sont durs à suivre tout de même...
La nécessité économique ayant été démontée assez facilement, reste le côté humain, avec les dégâts que pourrait occasionner ce projet qui n'existe pas...
Monsieur Chastan sénateur maire, s'est engagé a ce que l'hôpital ne soit pas impacté par ce contournement. Ah ! Mais alors ce projet qui n'existe pas va passer devant alors ?
Une jeune femme a demandé pourquoi si ce projet qui n'existe pas, mais qui était connu depuis plus de 20 ans, lui a t-on accordé un permis de construire récemment sur cet axe ?
Une autre intervenante, forte des documents mis en ligne par la mairie de Privas, a demandé à avoir des informations sur la "pénétrante" notée sur la carte vers le boulevard de Paste.
Là ce fût un grand spectacle, alors que le document est public et présent sur le site de la mairie, le premier adjoint, Monsieur Freuchet, devant une assemblée de plus de 150 personnes, s'est permis d'oser déclarer que cette voie n'existait pas, alors que cette riveraine avait le plan en main !
Dans le même principe, le vice président du conseil général Monsieur Saulignac et Monsieur le sénateur maire de Privas Yves Chastan ont affirmé qu'il n'existait pas sur le PLU d'emplacements réservés !
Une soirée de deux heures, où les élus et décideurs se sont à mon sens ridiculisés, où la mauvaise foi était visible tout autant que le malaise qu'elle engendrait sur les responsables. Aux propositions de l'association Privas Qualité de Vie n'a été répondu que pirouette basée sur la formulation des questions, refusant de comprendre la sensibilité exacerbée des propriétaires spoliés de leur bien. Jouant sur un protocole à sens unique qui devrait être respecter envers les élus. Alors que ces mêmes élus par leurs manigances supposées et par leur refus de présenter au public le projet existant font preuve d'un réel mépris pour les citoyens.
La conclusion est que la majorité des auditeurs étaient contre ce projet totalement incohérent et absurde, sans raison d'être.
Alors je me fais cette réflexion, pourquoi ce contournement ?
- Soit ils nous cachent leur projet dans un but bien précis,
- Soit ils sont complètement incompétents ! Mais je ne le crois pas, bien au contraire !
Aujourd'hui, la seule industrie qui semble faire accourir les investisseurs, est l'industrie pétrolière et gazière. Le nombre de mouvement de camions pour cette industrie est pharaonique, plus de 200 semi-remorques par forage ! Camions d'eau, et citernes de produits chimiques, sans oublier les camions chargés d'évacuer les déchets et la production elle-même.
Une exploitation du gaz de schiste demande la présence de puits tous les 200 mètres de toute part.
Privas est directement concerné par l'exploitation du gaz de schiste, même si vous avez l'impression que l'affaire est clause, il n'en est rien !
La réunion était par certains points surréalistes, la bonne foi de nos hôtes n'était pas discutable... Tout au moins en début de réunion, ce sont des orateurs rodés à ce genre de rencontre, ce sont des politiques, et de toute évidence, ils espéraient être devant un auditoire de moutons...
Après une affligeante présentation "power-point" (c'est la mode), vide de toute forme d'information sur le projet qui n'existe pas (voir ci-dessus), une série d'échange se sont déroulés. Je ne vais pas vous les restituer dans leur ensemble, mais sachez que toutes les parties ont déclamé des erreurs notoires.
La municipalité et le conseil général nous ont asséné un discours préparé sur l'impérieuse nécessité pour la survie de Privas de réaliser ce contournement, tout en nous affirmant que rien n'était décidé, qu'il pouvait se faire ou pas, qu'aucune option n'était rejetée, mais que c'était maintenant ou jamais ! Nous avons eu droit à l'enclavement de Privas, à son isolement en cul de vallée, et autres explications plus douteuses les unes que les autres.
Très justement un intervenant a souligné que la voie naturelle d'accès à Privas était la vallée du Rhône, et que les vallées de la Payre par Le Pouzin et Chomérac et la vallée de L'Ouvèze n'étaient pas à priori encore fermées à la circulation, qu'il était donc un peu audacieux de parler d'isolement de Privas.
Le conseil général par l'entre mise de ses techniciens nous a expliqué, rappelant les conclusions de divers projets d'Etat sur une éventuelle déviation de Privas, que la géologie particulière ne permettait pas de réaliser un tel ouvrage. Il est impossible d'envisager "une déviation longue de Privas".
Rappelant également la problématique de la route du col de l'Escrinet qui ne tient pas, ne peut et ne pourra pas être stabilisé, car les contraintes géologiques l'interdisent.
Photo le dauphiné.com, je vous invite à lire cet article intéressant à ce sujet. “La route départementale 104 est un véritable gouffre, financier et géologique. « C’est un puits sans fond », confirme Robert Cotta, vice-président du conseil général de l’Ardèche chargé des routes.”
Une intervenante a souligné ce coût exorbitant qu'est la remise en état régulière de la route de l'Escrinet, et le risque de voir ce "contournement de Privas" se transformer de fait en un axe routier pour les poids lourds. Dans ce même ordre d'idée, les élus ont été interpellé sur le fait que les moyens de navigation GPS utilisés par les routiers de l'Europe entière, donnaient comme parcours le moins honnereux pour transiter de la vallée du Rhône et au delà du nord de la france et de l'Europe vers le sud Ardèche et Aubenas, était le transit par Privas et le col de l'Escrinet. Que le flux de ces poids lourds serait dès lors décuplé si un tel projet leur était offert.
Je rappelle ici le trajet de ce projet qui n'existe pas, passage du flux routier dans les quartiers de Paste, de l'hôpital général et dans le coeur nord de la ville !
Des idées ont été avancées par les opposants à ce projet :
- Mettre en place sur l'ancienne voie ferrée, une voie verte, comme il en avait été question un temps, la relier à celles en cours d'aménagement des communes voisines. Ainsi une circulation à bicyclette ou véhicule électrique de dimension modeste serait possible aux personnes désirant utiliser un moyen de transport propre en toute sécurité, une mise en oeuvre de parkings au Lac et la mise à disposition de vélo, électrique ou pas, pour se rendre en centre ville.
- Associer la ville de Privas et le conseil général au projet existant visant à faire revenir le chemin de fer à Privas, mettre en oeuvre un transport ferroviaire de passagers desservant Privas et les communes alentours et s'ouvrant au reste du réseau ferroviaire existant.
Avec courtoisie, mais de manière systématique les projets ont été, si non rejetés, tout au moins mis en doute par les élus.
Les propositions ont été rares au final, car la nécessité absolue de ce "contournement" nous a été asséné de nombreuses fois. Privas est isolé, sans ce contournement, la ville est condamné à périr économiquement.
Ah !? Mais les voies existantes aujourd'hui et qui nourrissent notre économie locale ? Elles ne seraient plus viable sans ce petit bout de route ? Elles vont être fermées ? Murées ? Effacées ?
Un sombre avenir nous à été raconté, malheureusement réaliste, avec la disparition d'un certain nombre d'employeurs historiques de Privas, mais quel rapport entre le départ planifié de l'hôpital Sainte Marie et le contournement ? N'y a t'il pas plutôt des choix économiques de la part des entreprises, des refus d'investissement ?
Et si le bassin d'emploi se réduit, le transit va se réduire, les élus l'affirment, cela semble inéluctable, alors pourquoi devant cette baisse prévue de trafic routier, endetter la commune pour un projet qui dès lors sera sur dimensionné et inutile ? Le contournement n'est plus nécessaire alors !
Le flux de transit à Privas ( les véhicules qui ne s'arrêtent pas) est estimé par le conseil général à 6 % des mouvements.
Monsieur le sénateur maire de Privas, Yves Chastan à lui-même à un moment déclaré que ce contournement ne servait à rien ! Si, si, je vous l'assure, le maire lui-même !
Alors la confusion est venue s'inviter lors de cette réunion, le transit des camions est venu s'inviter dans le débat, et la nécessité de les sortir de Privas, car pour le moment il n'y a pas eu d'accident, mais ça risque d'arriver. Ah ! Alors les quartiers du Lac, de Paste, de l'hôpital et les autres ne feraient pas partie de Privas ? Le passage dans ces quartiers résidentiels de camions ne serait pas dangereux, il n'y aurait là, pas de risque d'accident ?
Mais on nous dit que l'Escrinet est fermé aux camions, on nous dit que Privas voit son tissus industriel rétrécir comme peau de chagrin, alors où vont ces camions ?
Un intervenant rappelle alors l'ensemble des infrastructures qui ont été mise en place pour contourner le Teil et créer ainsi une voie sécurisée pour les poids lourds pour transiter vers le sud Ardèche et Aubenas.
Oui, mais non...
Ah !?! Alors c'est difficile à suivre, il faut ouvrir une voie de transit aux camions, mais les camions sont interdits de transiter au-delà de cette courte voie ? Il faut sortir les camions de Privas, mais il faut les injecter dans les quartiers résidentiels !
Un technicien du conseil général nous a même expliqué par A plus B qu'au regard des investissements qui avaient été réalisés au niveau du Teil, et vu les sommes qui étaient engagées, il n'était pas question d'ouvrir un autre axe routier vers le sud du département.
Pfff... Ils sont durs à suivre tout de même...
La nécessité économique ayant été démontée assez facilement, reste le côté humain, avec les dégâts que pourrait occasionner ce projet qui n'existe pas...
Monsieur Chastan sénateur maire, s'est engagé a ce que l'hôpital ne soit pas impacté par ce contournement. Ah ! Mais alors ce projet qui n'existe pas va passer devant alors ?
Une jeune femme a demandé pourquoi si ce projet qui n'existe pas, mais qui était connu depuis plus de 20 ans, lui a t-on accordé un permis de construire récemment sur cet axe ?
Une autre intervenante, forte des documents mis en ligne par la mairie de Privas, a demandé à avoir des informations sur la "pénétrante" notée sur la carte vers le boulevard de Paste.
Là ce fût un grand spectacle, alors que le document est public et présent sur le site de la mairie, le premier adjoint, Monsieur Freuchet, devant une assemblée de plus de 150 personnes, s'est permis d'oser déclarer que cette voie n'existait pas, alors que cette riveraine avait le plan en main !
Dans le même principe, le vice président du conseil général Monsieur Saulignac et Monsieur le sénateur maire de Privas Yves Chastan ont affirmé qu'il n'existait pas sur le PLU d'emplacements réservés !
Une soirée de deux heures, où les élus et décideurs se sont à mon sens ridiculisés, où la mauvaise foi était visible tout autant que le malaise qu'elle engendrait sur les responsables. Aux propositions de l'association Privas Qualité de Vie n'a été répondu que pirouette basée sur la formulation des questions, refusant de comprendre la sensibilité exacerbée des propriétaires spoliés de leur bien. Jouant sur un protocole à sens unique qui devrait être respecter envers les élus. Alors que ces mêmes élus par leurs manigances supposées et par leur refus de présenter au public le projet existant font preuve d'un réel mépris pour les citoyens.
La conclusion est que la majorité des auditeurs étaient contre ce projet totalement incohérent et absurde, sans raison d'être.
Alors je me fais cette réflexion, pourquoi ce contournement ?
- Soit ils nous cachent leur projet dans un but bien précis,
- Soit ils sont complètement incompétents ! Mais je ne le crois pas, bien au contraire !
Aujourd'hui, la seule industrie qui semble faire accourir les investisseurs, est l'industrie pétrolière et gazière. Le nombre de mouvement de camions pour cette industrie est pharaonique, plus de 200 semi-remorques par forage ! Camions d'eau, et citernes de produits chimiques, sans oublier les camions chargés d'évacuer les déchets et la production elle-même.
Une exploitation du gaz de schiste demande la présence de puits tous les 200 mètres de toute part.
Privas est directement concerné par l'exploitation du gaz de schiste, même si vous avez l'impression que l'affaire est clause, il n'en est rien !
Et ici les informations concernant les permis de Rhône-Alpes nord sur le site du collectif.
Dirigez vous vers la fin de l'article, vous aurez accès aux cartes des permis en cours d'instruction.
J'entends déjà les détracteurs dire que je fais un amalgame désolant, que je mélange tout, mais la réalité économique mondiale est ce qu'elle est, et même si ma conviction profonde est contre cette exploitation criminelle et dangereuse pour l'ensemble de l'humanité et l'équilibre écologique de la planète, les faits sont là, cette industrie existe. Aujourd'hui c'est même la plus prometteuse, si j'ose dire.
Et le sud de la France en est potentiellement riche avec sa géologie de marne et de calcaire. (rapport sur les gaz de schiste sur le site du gouvernement français, science.gouv.fr)
Sur la carte suivante vous pouvez voir en jaune les zones à fort potentiel de gaz de schiste et en vert les zones déjà en exploitation !
Le gaz de schiste est donc une réalité économique, le refus d'interdire clairement son exploitation par le gouvernement et le vote d'une loi laissant la porte ouverte aux pétroliers, porte ouverte franchie ce 17 janvier 2012 à l'invitation du gouvernement, laisse présager d'une "expérimentation" très proche de fracturation "dite propre" sur notre territoire.
Entendu lors de la réunion du 17 janvier 2012 organisée par le gouvernement à la maison de la chimie :
Et l'estimation du potentiel économique du permis de Villeneuve de Berg (le plus "riche") qui englobe une partie de la commune de Privas :
Leurs projets pour notre région je le rappelle était de pomper l'eau du Rhône pour réaliser leurs fracturations.
Plus de 200 camions par puit, plus de 100 puits par secteurs, 20 000 camions, de quoi amortir un contournement routier ?
Une voie direct vers le Rhône pour remplir les citernes. La marne est présente partout autour de nous, le potentiel est là, l'avenue de Prahines fut l'une des premières zones désignées...
Est ce que j'affabule ? Est ce que je me trompe ? Est ce que cette manne d'argent pourra être ignorée longtemps ?
Je ne sais pas, je m'interroge, j'analyse, je recoupe les informations, n'avons nous pas un gazoduc à Privas ?
Pourquoi tant de secret pour ce qui nous à été présenté comme uniquement un petit contournement "pendulaire", c'est à dire à déserte locale ?
Pourquoi le dossier, avec les plans des infrastructures, les giratoires, les ouvrages d'art, l'adaptation du viadduc des mines sont ils secrets ? N'ont ils pas été payé avec l'argent public ?
Ils existent je les ai vu ! Je les ai touché ! Ils existent.
Que cache ce projet qui ne veut pas dire son nom ? Une mise en oeuvre future de l'exploration sur Privas ?
Autre chose ? Quoi ?
Cette réunion ne nous a apporté aucune réponse, uniquement le sentiment profond que l'on nous cache la réalité.
La demande est grande de la part des citoyens d'avoir accès aux documents, pour comprendre, pour savoir ce qu'il se prépare en cachette. La frustration quand à la présentation faite et à l'absence de tout schéma, de toute carte a été exprimée. Les gens ont quitté la salle déçus et en colère.
Est ce que les élus vont enfin informer la population ? Est ce qu'ils auront pris la mesure du malaise qui grandi ? Ou n'ont t-ils pas le choix, étant les jouets de décisions venant de plus haut ?
Je vous informerai dès que possible de l'avancement de ce projet qui n'existe pas...
Une association s'est constituée pour protéger les privadois de ce PLU, un avocat à été engagé pour défendre leurs droits, vous pouvez contacter cette association au :
Président Monsieur Jean Claude Aizac
04 75 29 04 94 ou 06 73 97 11 74
Association Privas Qualité de Vie
Les Echamps Bat A 160, Avenue de Grosjeanne
07000 Privas
Oui, l'attitude des élus et techniciens était surprenante : on est seulement dans une phase de diagnostic (les 3 D de M. le vice-président du conseil général) etc... Alors pourquoi n'y a t'il qu'un seul débouché sur la 104 avec des emplacements pré-réservés si le tracé est en phase de diagnostic ? N'aurait-il pas été plus raisonnable d'élaborer le PLU sans cette rocade de contournement, quitte à engager une procédure de modification dès qu'un projet de contournement digne de ce nom aurait été étudié et finalisé (tracé, coût, financement, etc)
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