Saint Christol les Ales 4000 personnes contre le gaz de schiste, les photos

Samedi 22 septembre 2012, ce sont près de 4000 personnes qui se sont retrouvés à Saint Christol les Alès pour cette première journée internationale contre l'exploitation des gaz de schiste.

Répartis sur les divers stands militants et les multiples zones d'activités du rassemblement, les citoyens ont pu tour à tour s'informer des dernières actions et avancés de la lutte, ou assister à une visioconférence en direct d'Espagne avec Paco Ramos et Maciek de Pologne, ils ont pu également écouter le témoignage de Pierre Batellier du Québec et Willem Jan Astama de la fondation Schaliegas vrij aux États-Unis.

Une intervention de deux représentants guatémaltèques nous a permis de comprendre leurs conditions de vie face à la main mise de la multinationale pétrolière française Perenco.

La mobilisation est toujours présente, et même s’il y a encore des personnes qui semblent ignorer la réalité de cette technique d'exploitation qu'est la fracturation hydraulique, les citoyens refusent catégoriquement de devenir les cobayes de l'industrie pétrolière dans sa quête du profit. La colère gronde, et là où les industriels espéraient un essoufflement des mobilisations, ils vont trouver une radicalisation des populations. Exaspérées de l'absence de décisions fermes et claires des politiques, l'avenir risque d'être violent, et l'arrivée programmée des camions sismiques risque de mettre le feu aux poudres du raz le bol ambiant.

Parmi les élus présents pour affirmer leur refus de la fracturation hydraulique, la députée européenne Corinne Lepage.

Monsieur Philippe Roux, maire de Saint Christol les Alès affirme le refus de la population de voir son territoire et au-delà saccagé par les pétroliers désireux d'exploiter les gaz de schiste.

Maximes Combes représentant d'ATTAC dresse le bilan de l'exploitation des gaz et huile de schiste dans le monde.

Le bilan de cette journée est positif, la mobilisation est bien là et la détermination plus forte que jamais. Si le nouveau président et son gouvernement suscitent beaucoup d'espoir, les citoyens restent très attentifs et ne sont pas prêts à leur laisser un blanc seing. L'enjeu est bien trop important et va au-delà des clivages politiques, la demande citoyenne est simple, le rejet immédiat de tous les permis d'explorations accordés et l'interdiction absolue de toute forme de fracturation hydraulique de la roche mère. La radicalisation des citoyens se dessine et si les camions arrivent nous assisterons, sans aucun doute, à de violents affrontements.

Le combat n'est pas fini ! 

Restons vigilants !

Gaz de schiste, 

ni ici, ni ailleurs !

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